Le constat posé en préambule permet une approche objective de la «stratification professionnelle» des apiculteurs.
Il serait tentant d’en déduire que la diversité des situations ne peut qu’opposer les apiculteurs. Hâtive conclusion, car les complémentarités et causes communes lient de fait toutes les composantes de ce qu’il faudrait bien appeler la filière picole.
La diversité n’est pas et n’a pas a être, cause de division. L’apiculture souffre tout simplement des excès de son instrumentalisation comme vecteur médiatique au profit d’intérêts externes au métier, se révèlent, dans les faits et dans la durée, beaucoup plus destructeurs que soutiens objectifs.
Mieux vaut considérer les éléments de cette complémentarité et les actions communes à engager dans les domaines de la santé des colonies, des techniques de production, de la formation et de la vulgarisation, des investissements individuels ou collectifs, de l’accès au métier, de l’occupation du territoire mais aussi, du partenariat avec l’ensemble des acteurs contribuant au développement de la biodiversité.